mercredi 8 avril 2020

Chronique des confinés de la Bréhardière: mardi 07 avril 2020

Ce matin temps couvert, quelques gouttes sont tombées, 12°.

Photo mystère: la réponse


C'est le réceptacle d'un pissenlit débarrassé des ses akènes (graines).




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   L'anémochorie est la dissémination des graines par voie aérienne. Le pissenlit en est un excellent exemple. Le faisceau de soies qui surmonte la graine est appelé pappus.

Le nez au ras de terre

   C'est la fin de la floraison des Muscaris à grappe (Muscari racemosum). Cette petite fleur de la famille des Liliacées se trouve sur une végétation plutôt rase, des vignes peu traitées.
Des variétés sont cultivées pour vendre leurs bulbes en jardinerie.





   La spirale du Myosotis versicolore (Myosotis versicolor) déroule sa spirale de fleurs minuscules d'abord jaunes puis devenant bleues.






   Petites mais jolies, il faut de bien petits insectes pour les polliniser.
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   Une fleur pour moi tout seul. Je suis en bas à gauche dans cette renoncule.
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 Tous les joncs ne poussent pas dans les marais, demandez à Luzula campestris.


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   Dans sa livrée stendhalienne, Le Cercope commun (Cercopis vulnerata) ne craint pas les prédateurs. Ces couleurs sont un moyen de défense comme signal visuel de toxicité. C'est un insecte de type suceur qui se nourrit de la sève de plante. C'est un vigoureux sauteur qui s'échappe d'un bon puissant.

  Sa larve se couvre d'écume pour se camoufler et se protéger, ce dispositif est appelé "crachat de coucou" en langage populaire.


Vulnerata signifie blessé en référence à sa couleur rouge-sang.


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   Dans la fraîcheur du matin, ce Bourdon des pierres (Bombus lapidarius) prend un peu de repos avant de repartir butiner.


En direct des nichoirs

   Le nichoir de la pergola est occupé par des Mésanges bleues. Je suis vraiment étonné de l'avancée de la nidification. Elles nourrissent déjà. Nous les avons bien vues apporter quelques matériaux mais pas si souvent. Nous avons même travaillé à proximité plusieurs jours de suite sans rien remarquer. 
   J'ai monté une tente Quechua à quelques mètres face au nichoir, ce qui n'a pas provoqué de perturbation dans le nourrissage. Ce matin, j'y ai passé 45mn et j'ai noté 6 mouvements entrées et sorties rapides, entrée, sortie. Il faut regarder en permanence, une seconde d'inattention et on rate un mouvement. L'après-midi, j'y passe une heure et je note 9 mouvements. Pour le moment les rotations sont assez espacées et la femelle reste parfois dans le nichoir pour réchauffer les oisillons. A certains nourrissage j'entends les poussins.
  La rapidité des sorties est telle que je n'ai pas réussi à faire une photo nette en vol. Demain je m'améliore !






La photo mystère du jour




Jean-Luc Le Blessé