Photo mystère: la réponse
C'est une larve de Salamandre tachetée. Voir la chronique du samedi 28 mars.
Ce matin, j'en ai encore comptées 7.
Le nez au ras de terre
Sur un îlot de terre remuée cet hiver, les Fumeterres (Fumaria officinalis) sont en fleurs. Leur nom d'espèce officinalis indique qu'elles sont utilisées dans la pharmacopée. Connue depuis l'Antiquité comme régulateur du foie et pour son action sur la vésicule biliaire, la Fumeterre fait partie de la même famille que les corydales, aperçues dans la vallée de la Divatte. C'est une adventice.
L'étymologie de son nom provient du nom d'une alouette huppée en grec ancien. Analogie faite avec le casque de la fleur qui ressemble à la petite huppe de cet oiseau.
Pendant que j'observe les larves de salamandres, un gros insecte bourdonnant se pose sur la boue en bordure de la mare.
Ce diptère de la famille des Syrphes, répond au doux nom d'Eristale gluante (Eristalis tenax). On la reconnaît grâce à ses taches jaunes latérales situées sur le troisième segment de l'abdomen.
Elle était aussi appelée en langage populaire "mouche des pourceaux".
C'est une "mouche" inoffensive butineuse de nombreuses fleurs. Sa particularité est de pondre ses oeufs dans des eaux très souillées comme des fosses à purin. Je pense que celle-ci pondait dans la boue.
Sa larve se développe ensuite dans l'eau. Elle est munie à l'extrémité de son abdomen d'un long siphon télescopique qui lui permet de respirer à la surface tout en se maintenant à quelques centimètres dessous. Cet appendice lui a valu le surnom de "ver à queue de rat".
La larve d'éristale est la n°279 sur la planche. J'ai ce livre depuis au moins 50 ans. Il est sans doute introuvable.
Aux éditions Delachaux et Niestlé, ce guide peut être intéressant mais je ne sais pas si vous y trouverez la larve d'éristale.
Le nez en l'air
Un ciel que nous ne voyons plus.
Identification pour les ornithos
Photo mystère du jour
Jean-Luc Lepenché
