vendredi 17 avril 2020

Chronique des confinés de la Bréhardière: jeudi 16 avril 2020

Ce matin ciel bleu à  09h00, à 07h00 les nuages étaient présents, 15 °, du vent, ciel vide sans oiseau..

Chronique des nuits de la Bréhardière: nuit du 15 au 16 avril

J'ai changé le piège-photo de place. Résultat, rien à part notre chatte. Mauvaise décision.

Photo mystère: la réponse

C'est la fructification du romarin. C'est le calice une fois la fleur tombée.
En regardant avec attention les photos d'insectes de la veille vous pouviez trouver la réponse.



Dans le Jardin

Un diptère inconnu avec de beaux yeux.



Une araignée que je n'ai jamais observée. C'est une araignée-crabe qui chasse sans toile, à l'affût sur les fleurs de thym serpolet. D'après un guide, ce serait un mâle de Misumena vatia, araignée-crabe dont j'ai photographié des femelles des dizaines de fois !



En visitant le lilas pour revoir un cétoine, j'ai la chance de tomber sur un longicorne dont je ne connais pas le nom exact.






Je ne me suis même pas aperçu que la glycine était en fleurs depuis plusieurs jours. Elle attire de nombreuses Abeilles charpentières.



L'arbre de Judée commence aussi à fleurir mais je n'ai jamais fait attention s'il attirait des insectes.






Je fais un petit stationnement à la mare. Horreur, des centaines de larves de moustiques culex respirent à la surface. Je crois que je vais m'attaquer à la construction d'une moustiquaire pour ma fenêtre !



Un gros Frelon d'Europe vient se désaltérer.


Sur une feuille d'iris des marais, un Helophilus trivittatus daigne me laisser le temps de faire quelques réglages.  C'est un gros syrphe qui comme l'Eristale gluante, pond dans les eaux glauques et sa larve ressemble à celle de ce dernier.





J'ai enfin réussi à photographier ce petit papillon qui me narguait depuis plusieurs jours, le Cuivré commun (Lycaena phlaeas). Sa chenille se développe sur les rumex (oseilles)




Le Bombyle est un diptère inoffensif dont le corps est recouvert de poils. C'est le roi du vol stationnaire. Il pompe le nectar des fleurs avec sa longue trompe. Sa larve s'attaque à celles des guêpes et des abeilles solitaires dans les nids souterrains.





  Sur les fils électriques des Etourneaux sansonnets lancent leurs chants remplis d'imitations. Ils nous font entendre le Loriot d'Europe alors que celui-ci n'est pas encore revenu d'Afrique, la Buse variable, le Faucon crécerelle... Ils nichent sous les tuiles du pignon de la maison et vont encore le décorer de fientes lors des allers et venues des nourrissages. Si beaucoup d'oiseaux régressent de façon alarmante, je ne me fais pas de souci pour cette espèce généraliste qui s'adapte aux changements des pratiques agricoles.



Photo mystère du jour

Pour ceux qui en ont assez de ne jamais trouver, une photo facile.

Qu'y a-t-il à voir de spécial sur cette photo ?


Jean-Luc Starling