Photo mystère: la réponse
Des fleurs de chêne.
Chez mon voisin du Cellier
Mon ami JCP a installé l'année dernière chez lui, un nichoir à huppe que j'avais fabriqué et qui n'avait jamais été occupé.
Les huppes étant revenues dans le village du Cellier, il lui a pris l'idée de le regarder alors qu'il passait chaque jour dessous sans faire attention. Et surprise, il n'est pas occupé par les huppes mais par une Sittelle torchepot. Drôle de nom direz-vous.
Si vous regardez attentivement le trou du nichoir, vous remarquerez que le trou d'entrée a été rétréci comme par un ciment. C'est la femelle du couple qui obture les entrées de cavités ou elle niche avec de la boue jusqu'à ne laisser passer que son corps. D'où son nom torche pot.
La sittelle est capable de descendre les troncs d'arbres la tête en bas ce que ne savent pas faire les pics. A l'automne et en hiver, la sittelle consomme des noisettes qu'elle coince dans des trous, des fentes pour pouvoir éclater la coque et en manger l'amande.
La sittelle est capable de descendre les troncs d'arbres la tête en bas ce que ne savent pas faire les pics. A l'automne et en hiver, la sittelle consomme des noisettes qu'elle coince dans des trous, des fentes pour pouvoir éclater la coque et en manger l'amande.
En Corse vit une sittelle endémique, la Sittelle corse. Cette sittelle ressemble à un autre sittelle également endémique, la Sittelle kabyle inféodée à quelques forêts d'altitude d'Algérie.
La Sittelle torchepot est commune dans les forêts et les grands parcs urbains du moment qu'ils possèdent de vieux arbres. Je n'ai vu la sittelle dans mon jardin pour la première fois que l'hiver dernier. Pourtant elle est présente le long de la Divatte, à 400m à vol d'oiseau de la maison.La huppe qui a déjà niché deux fois à quelques mètres du nichoir est revenue visiter sa cavité naturelle dans une branche du voisin. Dommage que je sois confiné.
Dans le Jardin
J'ai faibli aujourd'hui dans ma moisson de clichés, mais j'ai l'excuse du vent qui fait bouger mes sujets.
Un belle vision d'un lézard mâle sur le romarin, très beau contraste entre le bleu et le vert. Assez coopératif, il me laisse approcher avec le petit objectif.
Encore une nouvelle punaise, que je ne suis pas sûr d'identifier du genre Palomena.
Ce matin une alerte des étourneaux et des hirondelles m'a fait lever la tête, un rapace cerclait assez haut. Quand les buses volent au dessus de la maison, il n'y a jamais d'alerte. Un coup de jumelles confirme l'alerte, c'est un Epervier d'Europe, le temps d'aller chercher le zoom il a déjà pris de la hauteur. La photo n'est pas terrible, juste une identification pour les ornithos.
A l'orée du bois, un troglodyte bien mignon reste quelques secondes immobile.
Tous les jours je rencontre une larve de sauterelle mais semblable à la veille.
Photo mystère du jour
Beurk !
Jean-Luc Le Quenoy