dimanche 12 avril 2020

Chronique des confinés de la Bréhardière: samedi 11 avril 2020

Ce matin ciel bleu avec un couche de nuages épars, se dispersant rapidement.

Photo mystère: la réponse


  Ce sont les fruits d'une renoncule (bouton d'or) une fois les pétales et les sépales tombés.

Dans le jardin du bas

   A la recherche d'idées, je tombe sur ces fourmis sur des têtes florales de pivoine, que font-elles ?





   Je m'aperçois que le bouton est recouvert de petits gouttes de liquide. En les touchant, mes doigts sont un peu collants. C'est la pivoine qui extrude une sorte de miellat. Les fourmis viennent s'en nourrir.


   Le nettoyage des antennes est une activité importante chez les fourmis, car chez elles la communication est chimique et c'est par les antennes que les informations passent.




   Sur les artichauts qui jouxtent les pivoine, les Punaises brunes commencent à devenir nombreuses. J'aurai moins plaisir à les retrouver sur les framboises dans quelques mois.





   Dans la chronique du 6 avril, je vous parlais du Cynips de la galle ronde du chêne, aujourd'hui c'est une galle différente que je découvre. Celle-ci est légèrement molle, spongieuse, elle est produite également par le chêne qui réagit à la ponte d'un oeuf du Biorhiza pallida qui fait aussi partie des Cynipides. Cette galle est appelée "pomme du chêne" et peut mesurer jusqu'à 5 cm de diamètre.


Je vous conseille le site d'André Lequet pour en connaître davantage: https://www.insectes-net.fr/galles/galle3.htm

Dans le jardin du haut

   Les pigeons ramier qui nichent à quelques mètres de la fenêtre du salon sont très sauvages et voilà un moment que je tente de les photographier. Ce matin, je réussis à faire une série de photos depuis le salon. Il a l'air en confiance puisque après un brin de toilette, il ferme les yeux quelques instants.




   Un Troglodyte mignon, le temps de trois photos. Petit mais quelle puissance de chant.



     Une nouvelle espèce de papillon est apparu dans le jardin. Lasiommata megera. Je ne vous donne pas son nom vernaculaire car mâle et femelle ne portent pas bizarrement le même nom. Comme celui-ci n'a pas voulu se poser en restant les ailes ouvertes, impossible de savoir à quel sexe j'avais affaire. Ah oui, le mâle s'appelle le Satyre et la femelle la Mégère. Je vais essayer de l'apprivoiser et de le dresser à ouvrir les ailes.


      Et quand je pense qu'on me dit que je mange salement !



   En fin de journée les cumulus grossissent, au loin quelques coups de tonnerre mais le ciel reste bleu au dessus de la Bréhardière.



Les différentes techniques de l'affût

   Celle-ci est dite "technique de la sieste". Elle fait appel à un sixième sens, se réveiller quand une opportunité se présente. Technique longue à acquérir mais très efficace.




Photo mystère du jour



   Un ananas du Costa Divatte ?

Jean-Luc Le Faune