Ce matin ciel bleu, rafales de vent froid, c'est glacial. Le Paris-Moscou est là.
Photo mystère: la réponse
C'est une fleur de Fragon ou Petit Houx (Ruscus aculeatus). Cet arbuste répond à de nombreux noms: Buis piquant, Myrte sauvage, Myrte épineuse, Houx-frelon, Epine de rat, Fisse-larron, Brusc...
Cet arbuste toujours vert, fait partie de la famille des Liliacées, oui comme les jacinthes. Ce n'est pas évident de prime abord. Ses fleurs minuscules poussent sur des bractées écailleuses insérées au dessus de feuilles toutes aussi piquantes. Le fruit est une baie rouge vif, globuleuse et toxique. On le rencontre dans les sous-bois et les haies.
Promenade sur le coteau boisé à l'abri du vent.
Les Jacinthes des bois encore timides la semaine dernière donnent de la clochette.
Le sol du coteau porte les traces de nombreux passages et d'activités de mammifères.
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Un blaireau est venu gratter le pied de cet arbre |
Brouttis de chevreuil sur un noisetier
"gueules" de terriers de blaireaux
Cette souche moussue est le "lardoir" d'un Epervier d'Europe. Il s'y perche pour plumer ses victimes comme l'attestent les plumes de différentes fraîcheurs.
Les Groseilliers à grappes sauvages sont en fleurs. C'est rare de voir des baies mûres, les oiseaux les mangeant sans doute rapidement. La future grappe ne comportera que quelques fruits, les inflorescences sont lâches.
Après avoir visité le coteau, nous descendons dans la prairie, en bordure de la Divatte. Pas de fleurs sauf cette Fritillaire pintade esseulée. Cette prairie devrait en être couverte mais les amendements les ont fait disparaître. C'est une Liliacée.
Quelques Cardamines des prés se hissent au dessus des herbes pour offrir leurs petites fleurs lilas pâle. Les pétales peuvent être blancs, roses ou comme ces derniers. Son autre nom, Cressonnette indique qu'elle était consommée comme salade. Il faut cueillir les rosettes des feuilles quand elles sont peu développées. Elle fait partie de la famille des Crucifères comme les radis, les giroflées, le colza.
La corbeautière est bien active et je dénombre 60 nids dans les peupliers. Certains nids sont très épais, certainement les vieux couples qui reprennent leurs an-ciennes constructions.
Sur le bord du ruisseau, quelques traces de Ragondins et plus loin un cadavre de ce gros rongeur invasif, dont je vous fais grâce, reconnaissable à ses dents oranges.
Sur une partie de la carrière abandonnée, les ajoncs se développent, envahissant l'espace pour le bonheur des Sangliers dont les traces sont abondantes.
Pendant toute la balade du coteau, Pitou, notre fauve, nous a accompagnés, reniflant souches, branches, feuilles sans doute imprégnées par les odeurs des habitants du bois. Mais elle a trouvé que la prairie était trop dense et est rentrée toute seule.
DANS LE JARDIN
J'ai réussi à compter 10 larves de salamandres dans la mare depuis que la turbidité de l'eau a disparu.
Les Mésanges à longue queue ne vont plus à leur nid, sans doute le vent a-t-il détruit celui-ci que je n'arrive plus à deviner dans les aiguilles du pin. Pourtant elles sont présentes, à suivre.
A l'abri du vent, 8 Lézards des murailles se font dorer sur le muret bien exposé au rayons du soleil.
Photo mystère du jour
Je vous aide, ce ne sont pas des oeufs de saumon.
Jean-Luc Fragonnard