vendredi 1 mai 2020

Chronique des confinés de la Bréhardière: jeudi 30 avril 2020

Ce matin temps gris, des gouttes. Un Héron cendré passe dans le ciel.

Au ras du sol

Il pleut, il mouille , c'est la fête aux.....gastéropodes !


    Le paillage du potager c'est bien, ce ne sont pas les limaces qui diront le contraire.
J'ai une belle population de ces bestioles gluantes qui dévorent tous les semis ou plantules. Tel Attila et ses hordes de Huns, rien ne repousse sur leur passage.
   J'ai beau mettre des bouteilles plastiques dont j'ai coupé le fond comme protection, certaines arrivent à rentrer dedans pour un repas plantagruélique au vu de leur taille.
   Je l'avoue ce ne sont pas mes amies.


   Il existe aux éditions BELIN un guide des mollusques terrestres. Malgré mon inimitié à leur égard, je pourrais apprendre sûrement un tas de choses sur les mollusques et deviendrais plus clément quant à leur sort.



  Petite, bien camouflée, la Loche laiteuse (Deroceras reticulatum) s'insinue sous la terre, sous le paillage. Ressort à la nuit à la recherche de végétaux tendres. Mon cauchemar de jardinier.


   La Limace espagnole (Arion vulgaris) est une grande consommatrice de végétaux mais elle est plus facile à repérer. Dans le jardin la plupart sont orangées mais il existe des variantes de couleurs.





   Je n'aime pas trop les granulés pour empoisonner les gastéropodes. La méthode de la bière dans des pots de verre enterrés attirent les gastéropodes qui s'y noient. Moi je ne bois pas de bière.

  La méthode que j'emploie est radicale. Des vieux ciseaux ou un sécateur et un tour chaque soir en éclairant à la lampe les végétaux à protéger et couic ! Au bout de quelques jours vous aurez éliminé une bonne partie de ces indésirables.
  Vous pouvez aussi mettre des planches sur le sol. Vous les retournez, en plein jour et vous éliminez les limaces qui s'y sont réfugiées.
  La cendre de bois épandue autour des végétaux ou sur le pourtour des plates-bandes, permet de les repousser mais une fois la cendre mouillée elle perd son efficacité.

  Certaines limaces tigrées sont prédatrices des autres gastéropodes, laissez les.

  Avant, certains soirs humides, je me m'arrêtais de tuer des escargots quand j'étais arrivé à 100 ! Depuis le nombre a baissé dans des proportions acceptables.

  Vous pouvez aussi ramasser les escargots Petits Gris (Helix aspera) pour les manger ou les donner à quelqu'un qui en raffole. Moi je les envoie de l'autre côté de la route mais je suis certain qu'ils reviennent, je devrais faire du marquage sur les coquilles.

  Bon, je ne suis pas très fier de moi, la solution serait de "déporter" les bestioles à 1 km du jardin. C'est facile avec les escargots pas avec les petites limaces.

  Hier 23h, soir de pluie, les Petits Gris étaient tous de sortie, les vieux les jeunes. Il y en avait plein les marches et la terrasse, j'ai été gentil, je les ai laissés à leur fête. Pour cette fois !




Mélange des générations
Je suis en retard, je fonce !
Regardez moi dans les yeux !

   Voici l'Escargot des haies (Cepaea nemoralis) reconnaissable à la lèvre noire de sa coquille. Rappel: l'Escargot des jardins a une lèvre claire.




Photo mystère du jour



Epagneul breton ?


Jean-Luc le Baveux


Ces chroniques vous plaisent, parlez-en autour de vous !