Ma femme veut sortir marcher !
-D'accord si tu me fais des crêpes.
Où aller ?
-Voir les salamandres, nous serons à l'abri du vent dans le vallon boisé.
Chemin faisant nous allons vérifier l'avancée de la pousse de l'aïl des ours, qui est présente déjà de belles feuilles (je vous promets une recette de pesto à l'aïl des ours prochainement). Quelques fritillaires sont déjà fleuries.
Nous suivons le chemin rendu boueux par la dernière crue de la Divatte. Quelques empreintes de sangliers et de notre copain le blaireau.
Je descends dans le ruisseau jusqu'à la vasque connue et je compte 5 larves. L'eau tombe abondamment et ride la surface ce qui ne facile pas la découverte des larves surtout quand elles sont posées sur un fond de détritus de végétaux.
J'en trouve une autre en aval dans une mini retenue. Nous faisons quelques mètres en amont et là c'est le gros lot, au moins une trentaine. Un peu plus en amont et encore 7.
Avec les dernières pluie du week-end dernier et de la semaine, le ruisseau coule bien. Mais hélas il draine un verger et des vignes bien arrosées de pesticides. Je ne sais pas quelle est l'incidence sur la santé des larves. Déjà qu'il n'y a pas d'étude gouvernementale sérieuse sur la santé des humains, personne ne va se pencher sur la santé des amphibiens.
Voilà des années que des salamandres se reproduisent dans ce ruisseau, c'est mieux que de mourir écrasé sur la route en cherchant une mare ou un ruisseau propre, soyons positifs pour une fois !
La pâte est faite, je vous quitte.
A suivre.
Jean-Luc Lefrançois (1er)