mardi 26 juillet 2016

Chroniques du marais de Goulaine : sortie photos du 24 juin 2016

    Séance photo seul à l’affût n°2, j’ai besoin de décompresser. Le niveau est encore haut, la Loire toujours en crue ne permet pas la vidange du marais. Tant mieux, je n’aurai pas de problème pour naviguer au moteur électrique. Près du grand canal, les jeunes milans noirs ont bien grandi, ils ont maintenant la taille des adultes mais restent encore au nid. Pas de photo car ils sont mal positionnés sur l'aire.
    Arrivé vers l’affût, je peux glisser et dissimuler la barque dans la végétation. Les waders sont toujours nécessaires pour atteindre notre cache. Au premier coup d’œil à travers une meurtrière, je m’aperçois que de nombreux nids sont désertés. Les juvéniles doivent stationner et se promener dans les saules. Un nid accueille encore 2 poussins de Hérons cendrés bien emplumés mais un peu lointain pour de bonnes photos.
   Il y a quand même de l’agitation chez les garde-boeufs, les arrivées des adultes permettent de figer quelques atterrissages élégants.

   Il n’est pas évident de faire des photos dans les mêlées furieuses des nourrissages. Les grecs pensaient que les pélicans nourrissaient leurs jeunes de leurs entrailles; en regardant les garde-bœufs, je ne suis pas loin de croire la même chose. Aussitôt leur devoir parental accompli, les adultes fuient carrément.


        Un adulte posé à l'écart me permet de réaliser quelques clichés un peu moins agités.
        Chez les Aigrettes garzettes les nourrissages sont aussi épiques.
        Un couple excité de cendrés prend la pose quelques minutes.

  Confrontation interspécifique chez des juvéniles de garzette et de garde-boeuf qui se termine sans bataille.



                                 
     Je pense au nombre d’écrevisses américaines qui sont dévorées chaque jour par toute la héronnière. Pourtant, leur population ne paraît pas diminuer. Par la porte, j’en aperçois qui se maintiennent sur les troncs immergés des saules autour de l’affût.
  Dernier portrait de Héron cendré et c’est déjà le moment du départ. Entre le rangement, le trajet retour au port, tout remettre dans le véhicule, il me faut une heure avant de tourner la clé de contact.
Jean-Luc Nikonus

Toutes les photos sont prises lors de cette séance. La plupart sont recadrées.