Le printemps est arrivé, les oiseaux du jardin ont commencé à inspecter les lieux les plus favorables pour nicher.
Le trou sous le toit visité dès le mois de mars
successivement par les moineaux domestiques, puis les mésanges charbonnières,
sera cette année encore occupé par les mésanges bleues.
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Après une période très calme,
mi-avril les mésanges commencent les allées et venues: les petits sont nés.
Puis les passages s'accélèrent. Fin
avril, le ravitaillement des petits atteint un rythme incroyable: 1mn 45 à
35 secondes entre 2 entrées au nid!
La nichée commence à gazouiller de plus en
plus fort et les petits becs se bousculent désormais à l'entrée du trou.
Pas très discrets ces petits!
Ils sont vite repérés. Un geai qui semble tout d'abord curieux, intrigué et inoffensif, observe.
Mais rapidement, il tente l'approche des oisillons.
Raté pour cette fois.
Les petits terrorisés ont disparu au
fond du nid. Silence. On n'entend plus rien.
Paniquée, la mère protège sa nichée
en essayant de chasser le geai.
Le
calme revient, le geai a disparu . En
fait, il observe la situation, caché dans un arbre à proximité.
Les petits se montrent à nouveau et
tentent de fuir le danger en s'envolant
Mais le geai veille et nouvelle
attaque, un poussin est saisi au vol. Heureusement 3 poussins ont réussi à
s'envoler.
La vie calme
a repris et la mésange a continué tranquillement à alimenter les oisillons restant.
Quand au geai, l'aventure lui «a
fait tourner la tête».
Le pronostic vital est
engagé, selon Oniris!
Le geai qui nous semblait un bel oiseau, apportant un brin de couleur au jardin l'hiver, a perdu son aura et nous le voyons maintenant comme un vrai prédateur!
Conclusion : nid vu, nid connu, nid foutu !