Comme déjà évoqué
dans certains articles de ce blog, le Ceps-Loire-Divatte participe
aux prospections dans le cadre du futur Atlas
des mammifères de Maine-et-Loire 2018,
Jacques et moi-même en
sommes les référents « genettes » et, à ce titre,
définissons et prospectons (surtout Jacques) les endroits où ce
vivéridé n'est pas connu, où dont la présence n'a pas été
confirmée depuis 2008.
Toutes les données que
nous récoltons (et pas seulement pour ce mammifère), sont
transmises à la base de
données Faune-Anjou, d'où elles sont extraites pour être
exploitées par les coordinateurs du projet.
Nous n'allons pas faire
un article sur chacune de nos sorties, mais elles ont permis de
combler
un certain nombre de carrés aux données anciennes ou
inexistantes, concernant cette espèce.
Ainsi, le 25 avril dernier, nous avons décidé d'arpenter un coteau surplombant un petit cours d'eau, biotope particulièrement favorable à la genette, dans le secteur d'activités du Ceps-Loire-Divatte.
Ainsi, le 25 avril dernier, nous avons décidé d'arpenter un coteau surplombant un petit cours d'eau, biotope particulièrement favorable à la genette, dans le secteur d'activités du Ceps-Loire-Divatte.
Ce sont souvent des
terrains à forte déclivité et à la végétation difficilement
pénétrable, avec des résultats qui peuvent être décourageants au
regard de l'investissement physique. Mais heureusement, il nous
arrive d'être récompensés, comme ce jour-là où nous avons, en
fin de prospection, découvert un superbe crottier sur un tas de
piquets.
Et c'est très motivant de savoir que ce magnifique animal qui, pour mémoire est intégralement protégé par la loi et s'attaque très rarement au gibier, vit toujours dans le coin, car il n'y avait pas été observé depuis 2007 : les deux derniers vus ont été pour l'un trouvé volontairement noyé dans une cage piège immergée dans un étang, et pour l'autre écrasé sur la route.
Et c'est très motivant de savoir que ce magnifique animal qui, pour mémoire est intégralement protégé par la loi et s'attaque très rarement au gibier, vit toujours dans le coin, car il n'y avait pas été observé depuis 2007 : les deux derniers vus ont été pour l'un trouvé volontairement noyé dans une cage piège immergée dans un étang, et pour l'autre écrasé sur la route.
André