L’article suivant est un résumé
tiré du site
Observatoire-rapaces.lpo.fr. Nous vous invitons
à suivre ce lien pour de plus amples informations.
Qu’est ce que l’Observatoire
Rapaces
C’est la suite de l’Enquête
Rapaces, lancée entre 2000 et 2002, lors duquel un recensement de
tous les rapaces diurnes présents sur 1230 carrés de 25km²,
répartis sur toute la France, avait été réalisé, donnant lieu à
l’édition d’un atlas « Rapaces diurnes de France »
aux éditions Delachaux et Niestlé.
Suite à cet inventaire, il a été
proposé de poursuivre cette enquête annuellement avec un
échantillonnage restreint et le même protocole que l’enquête
2000/2002. Le projet consiste à inventorier chaque année, avec un
recensement exhaustif des rapaces nicheurs, au moins un carré de
25km² par département. Ce carré, de 5x5 km, est centré au centre
des carte IGN série bleue 25.000ème.
Des simulations du CNRS de Chizé ont
montré, qu’avec 20% des carrés couvrant la toute France, qu’il
était possible de suivre l’abondance nationale d’une quinzaine
d’espèces communes.
Ce suivi annuel doit permettre
d’accroître et d’affiner les connaissances sur l’état des
populations et de dégager les tendances et évolutions au sein des
rapaces diurnes de France.
Notre enquête 2015
Cette année, le CEPS s’est porté
volontaire pour recenser le carré de la carte 1322O Riallé
Ligné, tirée au sort. Nous sortons de « notre zone
habituelle» mais cela sera une expérience enrichissante pour ceux
qui n’ont jamais participé à ce type d’enquête. Pour le
moment, nous sommes trois à y participer la semaine :
Jean-Christophe, André et Jean-Luc.
Le carré central couvre une partie des
communes de Ligné, Mouzeil, Couffé et les Touches.
Nous avons été agréablement surpris
de retrouver des prairies naturelles de pâturage extensif. De
nombreuses haies, avec des arbres de grande taille, bordent les
parcelles. De nombreux arbres isolés, vestiges de l’ancien
maillage bocager, supportent souvent d’anciens nids de corneilles
susceptibles d’accueillir des nichées de Faucon crécerelle. Les
bosquets sont peu fréquents. Deux sapinières, dont une avec des
arbres de grande taille pourront peut-être révéler la nidification
de l’Epervier d’Europe.
A cette mi-mars, nous avons profité
de l’absence de feuilles sur les arbres pour repérer d’anciens
nids de corvidés et aires de buses. Nous avons assisté à 4
accouplements de buses variables et la visite de plusieurs nids, des
apports de matériaux, ce qui ne veut malheureusement pas dire que
ces nids seront ceux qui abriteront des nichées. Il est encore un
peu tôt et les couples peuvent encore changer d’avis, suivant les
dérangements, le voisinage d’autres couples ou de la corneille
noire qui se révèle être une harceleuse de premier ordre. Les
buses variables sont présentes dans tous les carrés prospectés. Il
n’est pas rare de voir voler 4, 6 ou 8 buses ensemble, puis tous
les oiseaux se dispersent, ce qui ne facilite pas le repérage des
territoires.
Trois visites de nid par des
crécerelles ont été notées. La population de ce faucon paraît
moins importante que celle des buses.
L’épervier n'a été noté seulement
que deux fois, mais c’est un oiseau fugace et rapide, donc beaucoup
plus difficile à détecter que le crécerelle. Pourtant ses parades
sont souvent démonstratives et spectaculaires, mais il est nettement plus rare.
Le Busard St Martin a également été
repéré mais ce ne sont peut-être que des hivernants ou des
migrateurs.
Un milan noir a été vu en vol hier,
ne reste plus qu'à attendre le retour du faucon hobereau.
Jean-Luc
Photo: Pose déjeuner, avec Denise, du groupe LPO Ancenis et Marie-Christiane,
groupe LPO Sud-Loire / Pays-de-Retz, qui nous ont amicalement prêté main-forte.